48 heures, c’est le temps que durera l’Atelier de sensibilisation sur les armes biologiques qui se tient à Abidjan du 1er au 02 octobre 2024. C’est une initiative de la Commission pour l’Interdiction des Armes de Destruction Massive en Côte d’Ivoire (CIADM-CI) en coordination avec le bureau onusien des Affaires de Désarmement et le soutien de l’Union Européenne, des Etats-Unis et du Canada. Ce tout premier rendez-vous sur la question des armes biologiques vise à inculquer au sein des acteurs nationaux, notamment chercheurs, spécialistes et agents de sécurité les bonnes pratiques pour la prévention et la gestion de cette autre cause de tragédies dans le monde. Les participants sont au nombre de 30, issus de quinze structures nationales du domaine de la recherche, de l’analyse, de la protection civile, de la sécurité mais également de la santé, qui seront formés aux risques biologiques particulièrement pour leur prévention et gestion. Ils seront ainsi instruits sur les dispositions internationales en la matière et partageront l’expérience de pays à la pointe de la règlementation en biosécurité. Autour de conférences, d’exercices de groupes et de débats, les spécialistes ivoiriens seront éclairés sur la nécessité d’une mutualisation des efforts pour une lutte payante. C’est cette invitation que leur ont adressée le Général de Brigade KOUAHO Amichia Edouard, hôte de l’évènement pour la Côte d’Ivoire et Monsieur Remi Bacouillard du Bureau des Affaires de Désarmement de l’ONU. Tous, organisateurs et partenaires internationaux ont reconnu l’urgente nécessité de mener la réflexion devant une menace aux conséquences énormes dans un environnement pas toujours stable. Les partenaires européens, américains et canadiens ont réitéré leur engagement à soutenir et appuyer toutes les initiatives visant à rendre le monde plus sûr, débarrassé des risques biologiques avant de féliciter les autorités ivoiriennes pour l’initiative. Le Général de Brigade Sakho Issa, représentant le Ministre d’Etat, Ministre de la Défense, a pour sa part rappelé la tradition bien ancienne de la Côte d’Ivoire à souscrire à toutes les initiatives internationales de promotion de la sécurité humaine et collective et dit les attentes fortes de cet atelier pour l’adoption d’une posture nouvelle face à un danger méconnu. Cet atelier de la Commission pour l’Interdiction des Armes de Destructions Massives-Côte d’Ivoire intervient après un autre, tenu courant mai sur le risque chimique et destiné aux douaniers africains. Toutes ces actions montrent la pleine perception des autorités ivoiriennes du besoin de prendre en compte l’ensemble des questions liées à la sécurité des personnes et de leurs biens.