Anne Lemaistre, heureuse de participer à l'embellissement des plages de Grand-Bassam.

Nettoyage des plages à Grand-Bassam : La brigade de Salubrité reçoit du matériel

  • Kifuima TOURE
  • 29-01-2021 à 10:17
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La brigade de Salubrité au Centre de culture Jean Baptiste Mockey de Grand-Bassam a reçu du matériel de salubrité et de nettoyage des plages. Le lot de matériel de salubrité comprend des poubelles de grandes capacités, des brouettes, des paires de gants et des bottes, des râteaux, des pelles, des houes et des sacs à poubelles. Le don a été  fait par le Bureau de l’Unesco à Abidjan, le vendredi 22 janvier 2021, dans le cadre de la «Journée Internationale de la prévention des Risques de Catastrophes».

Cette activité s’inscrit dans la dynamique des actions envisagées par l’Unesco en vue de renforcer la résilience des communautés, de contribuer à la préservation des patrimoines culturels et de proposer à l’ensemble des jeunes relais communautaires des mesures d’atténuations en vue de la réduction des risques de catastrophes.

La Représentante et cheffe du Bureau de l’Unesco à Abidjan, Anne Lemaistre, s’est réjouie de la concrétisation de cette activité ; Puis, elle a rappelé l’importance de la valorisation de la ville de Grand-Bassam déclarée  patrimoine de l’Unesco. C’est pourquoi, a-t-elle indiqué, «tout ceci est conditionné par l’entretien que l’on donne à cette ville» tout en promettant d’autres actions à venir.

Aboua Assi Moïse, représentant le ministre de l’Environnement et du Développement durable, a abondé dans le même sens: «Cette initiative, qui n’est pas la première du genre, est menée parce que la santé de notre environnement nous préoccupe. Nous sommes dans une zone côtière, interface entre le continent et l’océan dont la gestion nous préoccupe. On ne le dira jamais assez, l’océan est le poumon de la vie sur terre. L’océan, c’est la pêche, l’aquaculture, l’écotourisme balnéaire, une source importante de nourriture, une énergie renouvelable, le régulateur du climat».

Quant au représentant de l’Anaged, Nado Félix, il a interpellé les populations sur les dangers auxquels est confrontée la ville de Grand-Bassam. A savoir, les inondations et les plages soumises à l’érosion combinées à la pollution. Sur la question précise des inondations, il n’a pas manqué de relever l’incivisme des certains usagers. C’est pourquoi, il a plaidé pour l’instauration de mesures de coercition.

Le maire de Grand-Bassam, Jean Louis Moulot, ne pouvait que se réjouir de cette initiative de l’Unesco qui, selon lui, permettra de renforcer la capacité d’actions de la brigade de Salubrité, réduisant ainsi les risques d’inondation.

Petit Bayard