La brigade de Salubrité au Centre de culture Jean Baptiste
Mockey de Grand-Bassam a reçu du matériel de salubrité et de nettoyage des
plages. Le lot de matériel de salubrité comprend des poubelles de grandes
capacités, des brouettes, des paires de gants et des bottes, des râteaux, des
pelles, des houes et des sacs à poubelles. Le don a été fait par le Bureau de l’Unesco à Abidjan, le
vendredi 22 janvier 2021, dans le cadre de la «Journée Internationale de la
prévention des Risques de Catastrophes».
Cette activité s’inscrit dans la dynamique des actions
envisagées par l’Unesco en vue de renforcer la résilience des communautés, de
contribuer à la préservation des patrimoines culturels et de proposer à
l’ensemble des jeunes relais communautaires des mesures d’atténuations en vue
de la réduction des risques de catastrophes.
La Représentante et cheffe du Bureau de l’Unesco à Abidjan,
Anne Lemaistre, s’est réjouie de la concrétisation de cette activité ; Puis,
elle a rappelé l’importance de la valorisation de la ville de Grand-Bassam
déclarée patrimoine de l’Unesco. C’est
pourquoi, a-t-elle indiqué, «tout ceci est conditionné par l’entretien que l’on
donne à cette ville» tout en promettant d’autres actions à venir.
Aboua Assi Moïse, représentant le ministre de
l’Environnement et du Développement durable, a abondé dans le même sens: «Cette
initiative, qui n’est pas la première du genre, est menée parce que la santé de
notre environnement nous préoccupe. Nous sommes dans une zone côtière,
interface entre le continent et l’océan dont la gestion nous préoccupe. On ne
le dira jamais assez, l’océan est le poumon de la vie sur terre. L’océan, c’est
la pêche, l’aquaculture, l’écotourisme balnéaire, une source importante de
nourriture, une énergie renouvelable, le régulateur du climat».
Quant au représentant de l’Anaged, Nado Félix, il a interpellé
les populations sur les dangers auxquels est confrontée la ville de
Grand-Bassam. A savoir, les inondations et les plages soumises à l’érosion
combinées à la pollution. Sur la question précise des inondations, il n’a pas
manqué de relever l’incivisme des certains usagers. C’est pourquoi, il a plaidé
pour l’instauration de mesures de coercition.
Le maire de Grand-Bassam, Jean Louis Moulot, ne pouvait que
se réjouir de cette initiative de l’Unesco qui, selon lui, permettra de
renforcer la capacité d’actions de la brigade de Salubrité, réduisant ainsi les
risques d’inondation.
Petit Bayard