A Yopougon, l’Opposition significative a décidé de s’unir
pour réconcilier les Ivoiriennes et porter la voix des populations à
l’hémicycle. Ainsi, la plateforme‘’Ensemble pour la Démocratique et la
Souveraineté’’ (EDS), au sein de laquelle siège le FPI de Laurent Gbagbo, est
en alliance avec le PDCI-RDA de Konan Bédié. Cette coalition de l’Opposition
(EDS-PDCI), a procédé au lancement de sa campagne législative, le 26 février
2021, au Baron de Yopougon.
Dans la circonscription électorale N°047, qui comprend
Yopougon commune et Yopougon sa sous-préfecture, six postes de député sont à
pourvoir pour 489.276 électeurs. La liste présentée par la coalition (EDS-PDCI)
se compose de : Ouégnin Georges Armand Alexis (tête de liste), Gbagbo Michel
Koudou et Zahia Berthe Eulalie (pour EDS), Yohou Dia Houphouet Augustin Armand,
N’Guessan Euphrasie Liliane-Chantal Epse Yaméogo, Aké Akébié Marie (PDCI)
À en croire le Directeur de campagne de la liste EDS-PDCI à
Yopougon, Bertin Kouassi, les deux grands leaders que sont Laurent Gbagbo et
Henri Konan Bédié se sont engagés dans
un accord-cadre pour réconcilier les Ivoiriens. L’alliance mise en place pour
ces élections législatives est la suite logique de cet accord-cadre.
«L’objectif principal est de porter le projet de réconciliation des Ivoiriens
initié par nos leaders au sein du pouvoir législatif. Il s’agira, pour nous, de
faire mettre en place au sein de l’hémicycle des commissions parlementaires
pour réfléchir sur les causes des maux qui minent la société
ivoirienne et des crises que le pays a connues», a-t-il
indiqué. Selon Bertin Kouassi, Yopougon est favorable au message de paix et de
réconciliation prôné par Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié. «Nous avons fait
les sept villages Atchan et les quatre villages Akyé de la circonscription
électorale. Nous avons approché les communautés. Le retour est très
satisfaisant», a affirmé le Directeur de campagne.
Le staff de campagne s’est également prononcé sur la
question de la sécurisation des élections et des bureaux de vote. Pour Bertin
Kouassi, c’est à l’État de prendre ses responsabilités. «Il ne revient pas aux
candidats de sécuriser les élections et les bureaux de vote. C’est le travail
des forces de l’ordre. Demander à un candidat de sécuriser les élections, c’est
encourager la création de milices. Les Ivoiriens doivent protéger leurs droits
de vote et les résultats du vote. Nous sommes confiants pour ces législatives
et nous comptons sur les Ivoiriens», a-t-il rassuré.
«Nous ne voulons plus de morts. Il faut que ces élections
législatives se déroulent dans la paix et la transparence. Tout compte fait, nous
avons pris nos dispositions et nous allons veiller sur les votes jusqu’à la
proclamation des résultats», a conclu le Directeur de campagne adjoint, Gnagne
Agnéro Jean-Claudeu
DJÈ ABEL