Simone Ehivet Gbagbo, 2ème vice-présidente du FPI

Attaquée de toutes parts sans raison : Simone Gbagbo recadre ses détracteurs mal élevés

  • Kifuima TOURE
  • 17-02-2021 à 11:16
Elle a été apparemment contrainte de réagir, de guerre lasse, à la dernière attaque politique sur son honneur.

Par un communiqué de presse signé le 11 février 2021 de son avocat Me Ange Rodrigue Dadjé, la Première Dame Simone Ehivet Gbagbo, 2ème Vice-présidente et co-fondatrice du Front populaire ivoirien (FPI), a rompu le silence :«Une personne se faisant identifier comme Angeline Linda Akmel a fait une publication sur Facebook dans l’Observatoire Démocratique en Côte d’Ivoire comme suit : ‘’Les amis de Simone réunis ce jour à la Riviera-Attoban ont décidé de lancer leur parti politique après les élections législatives. Simone prendrait la tête du parti, lequel parti pourrait s’appeler Rassemblement national ou La Côte d’Ivoire Unie. Nous y reviendrons avec plus de détails’’», relève le communiqué. Qui précise : «A cette publication est rajoutée une photo de Madame Simone EHIVET GBAGBO».

  Alors, convaincue que c’est bien d’elle que l’on parle, la Première Dame fait trancher, sous la plume de son avocat : «Madame Simone EHIVET GBAGBO tient à informer l’opinion nationale et internationale qu’elle ne connait pas d’amis qui seraient en train de lancer un parti dont elle prendrait la tête, encore moins dont elle deviendrait membre. Madame Simone EHIVET GBAGBO demeure membre fondateur et toujours deuxième Vice-présidente de son organisation politique».

  Il faut le savoir pour comprendre : Depuis l’annonce du retour du FPI fondé par le Président Laurent Gbagbo dans le jeu électoral en commençant par les législatives du 6 mars 2021, les soutiens du régime Ouattara paniqué ont remis le couvert contre Simone Ehivet Gbagbo, mais de la plus repoussante des manières. L’épouse et camarade de lutte de Laurent Gbagbo a d’abord été attaquée dans son intimité familiale. On lui a prêté la volonté de réclamer la tête du FPI contre son divorce d’avec le père de ses enfants, Laurent Gbagbo. L’attaque qui n’est pas nouvelle, a été relancée par le très supposé sérieux journal français Le Monde. Elle a été récupérée par des internautes en manque d’éducation. Mme Gbagbo a naturellement refusé de suivre ses auteurs mal élevés. Elle les a ignorés. Apparemment, ces derniers se sont aperçus que leurs propos de caniveau n’ont pas pris dans l’opinion ivoirienne attachée au digne couple Simone et Laurent. Ils ont donc changé d’idiotie pour des âneries politiques. Ici, l’attaque est portée là où Simone ne peut pas se laisser faire ; C’est-à-dire sur ses rapports avec le FPI, l’organisation politique pour laquelle elle et son époux endurent toutes les humiliations, sans rancœur ni rancune, depuis des dizaines d’années, non pas pour eux-mêmes, mais pour affranchir les Ivoiriens de la servitude coloniale.

   «Madame Simone EHIVET GBAGBO tient à informer l’opinion nationale et internationale qu’elle ne connait pas d’amis qui seraient en train de lancer un parti dont elle prendrait la tête, encore moins dont elle deviendrait membre. Madame Simone EHIVET GBAGBO demeure membre fondateur et toujours deuxième Vice-présidente de son organisation politique». Il est à parier que les destinataires de ce recadrage ne comprendront pas ce son. La réplique est d’un niveau sûrement trop élevé pour ceux qui l’ont provoquée.

César ETOU