Par un communiqué de
presse signé le 11 février 2021 de son avocat Me Ange Rodrigue Dadjé, la
Première Dame Simone Ehivet Gbagbo, 2ème Vice-présidente et co-fondatrice du
Front populaire ivoirien (FPI), a rompu le silence :«Une personne se faisant
identifier comme Angeline Linda Akmel a fait une publication sur Facebook dans
l’Observatoire Démocratique en Côte d’Ivoire comme suit : ‘’Les amis de Simone
réunis ce jour à la Riviera-Attoban ont décidé de lancer leur parti politique
après les élections législatives. Simone prendrait la tête du parti, lequel
parti pourrait s’appeler Rassemblement national ou La Côte d’Ivoire Unie. Nous
y reviendrons avec plus de détails’’», relève le communiqué. Qui précise : «A
cette publication est rajoutée une photo de Madame Simone EHIVET GBAGBO».
Alors, convaincue
que c’est bien d’elle que l’on parle, la Première Dame fait trancher, sous la
plume de son avocat : «Madame Simone EHIVET GBAGBO tient à informer l’opinion
nationale et internationale qu’elle ne connait pas d’amis qui seraient en train
de lancer un parti dont elle prendrait la tête, encore moins dont elle
deviendrait membre. Madame Simone EHIVET GBAGBO demeure membre fondateur et
toujours deuxième Vice-présidente de son organisation politique».
Il faut le savoir
pour comprendre : Depuis l’annonce du retour du FPI fondé par le Président
Laurent Gbagbo dans le jeu électoral en commençant par les législatives du 6
mars 2021, les soutiens du régime Ouattara paniqué ont remis le couvert contre
Simone Ehivet Gbagbo, mais de la plus repoussante des manières. L’épouse et
camarade de lutte de Laurent Gbagbo a d’abord été attaquée dans son intimité
familiale. On lui a prêté la volonté de réclamer la tête du FPI contre son
divorce d’avec le père de ses enfants, Laurent Gbagbo. L’attaque qui n’est pas
nouvelle, a été relancée par le très supposé sérieux journal français Le Monde.
Elle a été récupérée par des internautes en manque d’éducation. Mme Gbagbo a
naturellement refusé de suivre ses auteurs mal élevés. Elle les a ignorés.
Apparemment, ces derniers se sont aperçus que leurs propos de caniveau n’ont
pas pris dans l’opinion ivoirienne attachée au digne couple Simone et Laurent.
Ils ont donc changé d’idiotie pour des âneries politiques. Ici, l’attaque est
portée là où Simone ne peut pas se laisser faire ; C’est-à-dire sur ses
rapports avec le FPI, l’organisation politique pour laquelle elle et son époux
endurent toutes les humiliations, sans rancœur ni rancune, depuis des dizaines
d’années, non pas pour eux-mêmes, mais pour affranchir les Ivoiriens de la
servitude coloniale.
«Madame Simone
EHIVET GBAGBO tient à informer l’opinion nationale et internationale qu’elle ne
connait pas d’amis qui seraient en train de lancer un parti dont elle prendrait
la tête, encore moins dont elle deviendrait membre. Madame Simone EHIVET GBAGBO
demeure membre fondateur et toujours deuxième Vice-présidente de son
organisation politique». Il est à parier que les destinataires de ce recadrage
ne comprendront pas ce son. La réplique est d’un niveau sûrement trop élevé
pour ceux qui l’ont provoquée.
César ETOU