Marie-Odette Lorougnon, candidate au législatives pour le compte du FPI à Gagnoa

Après l’avoir sacrifié à Gagnoa sous-préfecture : Le PDCI infantilise Guikahué

  • Kifuima TOURE
  • 17-02-2021 à 11:11
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Le Front Populaire Ivoirien (FPI) de Laurent Gbagbo,  engagé dans les législatives de 2021 sous la bannière de EDS, est dans une plateforme de collaboration avec le Parti Démocratique de Côte d’Ivoire. Les deux partis se sont entendus dans bien de circonscriptions électorales et n’ont pu hélas ! trouver un terrain d’entente pour un certain nombre localités dont le ‘’V’’ Baoulé et dans plusieurs circonscriptions du Centre-ouest, notamment à Gagnoa sous-préfecture.

Et selon les sources de part et d’autre, ce n’est pas faute d’avoir discuté.  Mais selon ce qui ressort des discussions, le PDCI n’a pas voulu d’ouverture dans son pré-carré ; ce qui aurait permis à EDS de lui faire une place dans le Centre-ouest où se trouve être candidat le Secrétaire Exécutif en chef, Maurice Kacou Guikahué. Depuis longtemps, les discussions sont terminées. Mais contre entente, Niamkey Koffi donne de la voix et de la plus maladroite des façons. Dans une interview rendue publique, le responsable PDCI exige le retrait de la vice-présidente du FPI, Marie-Odette Lorougnon, commise pour représenter EDS à Gagnoa sous- préfecture. Bien que cette lourde méprise qui nourrit un sombre destin traduise la peur dans l’âme de ce responsable, ‘’Model’’ a répondu. Elle donne une réponse qui ramène l’ancien à la discipline du parti : «Niamkey Koffi  n’est pas le Président Laurent Gbagbo, il n’est pas non plus le Président Georges Armand Ouégnin, encore moins le Secrétaire Général Assoa Adou, pour me demander à moi de retirer ma candidature. S’ils ont décidé de sacrifier Guikahué par leur refus de collaborer avec le FPI dans le ‘’V’’ Baoulé , ils n’ont qu’à s’en prendre à eux-mêmes. Je demeure bel et bien candidate de EDS dans la sous-préfecture de Gagnoa. N’en déplaise à Niamkey Koffi».

La réponse est claire, mais cette lourde méprise traduit de façon éloquente qu’il ne suffit de siéger dans des instances qui durent depuis plus de 70 ans pour être un bon militant.

Ayoualou Ziza