Le Front Populaire Ivoirien (FPI) de Laurent Gbagbo, engagé dans les législatives de 2021 sous la
bannière de EDS, est dans une plateforme de collaboration avec le Parti
Démocratique de Côte d’Ivoire. Les deux partis se sont entendus dans bien de
circonscriptions électorales et n’ont pu hélas ! trouver un terrain d’entente
pour un certain nombre localités dont le ‘’V’’ Baoulé et dans plusieurs
circonscriptions du Centre-ouest, notamment à Gagnoa sous-préfecture.
Et selon les sources de part et d’autre, ce n’est pas faute
d’avoir discuté. Mais selon ce qui ressort
des discussions, le PDCI n’a pas voulu d’ouverture dans son pré-carré ; ce qui
aurait permis à EDS de lui faire une place dans le Centre-ouest où se trouve
être candidat le Secrétaire Exécutif en chef, Maurice Kacou Guikahué. Depuis
longtemps, les discussions sont terminées. Mais contre entente, Niamkey Koffi
donne de la voix et de la plus maladroite des façons. Dans une interview rendue
publique, le responsable PDCI exige le retrait de la vice-présidente du FPI,
Marie-Odette Lorougnon, commise pour représenter EDS à Gagnoa sous- préfecture.
Bien que cette lourde méprise qui nourrit un sombre destin traduise la peur
dans l’âme de ce responsable, ‘’Model’’ a répondu. Elle donne une réponse qui
ramène l’ancien à la discipline du parti : «Niamkey Koffi n’est pas le Président Laurent Gbagbo, il
n’est pas non plus le Président Georges Armand Ouégnin, encore moins le
Secrétaire Général Assoa Adou, pour me demander à moi de retirer ma
candidature. S’ils ont décidé de sacrifier Guikahué par leur refus de collaborer
avec le FPI dans le ‘’V’’ Baoulé , ils n’ont qu’à s’en prendre à eux-mêmes. Je
demeure bel et bien candidate de EDS dans la sous-préfecture de Gagnoa. N’en
déplaise à Niamkey Koffi».
La réponse est claire, mais cette lourde méprise traduit de
façon éloquente qu’il ne suffit de siéger dans des instances qui durent depuis
plus de 70 ans pour être un bon militant.
Ayoualou Ziza