Les organisations de la société civile que sont la Fédération nationale des acteurs du commerce de Côte d'lvoire (FENACCI), la plateforme Alternative citoyenne ivoirienne (ACI) et le Conseil National de lutte contre la vie chère (CNLVC), ont décidé d'échanger sur la problématique de la vie chère et les actions menées par le Gouvernement afin d'y faire face. Ce groupe de travail tripartite a ainsi tenu sa première réunion le lundi 11 avril 2022, à la mairie d'Adjamé. Ces réflexions portant sur des propositions visant à endiguer la flamme des prix en Côte d'Ivoire, devront aboutir à l'élaboration d'un livre blanc sur la cherté de la vie.
"La création de ce groupe de travail est une nouvelle dynamique, car nos plaintes étaient liées au manque de communication du gouvernement sur la question de la cherté de la vie et à l'insuffisance des mesures prises le 15 avril 2022. Ce groupe de travail tripartite devra permettre de faire des propositions directes pour soulager les consommateurs d'ici un mois. C'est d'ailleurs pourquoi nous avons décidé de suspendre notre mot d'ordre de journée ville morte du 15 avril 2022 pour le reporter au 9 mai 2022, dans un mois ", a déclaré la présidente de l'ACI, Mme Pulchérie Glalet, à l'issue de la première réunion de travail.
Le président de la FENACCI, Soumahoro Farikou, a insisté, pour sa part, sur les résultats des réflexions, qui devront être visibles dans un délai d'un mois, la communication étant désormais établie entre le gouvernement, la société civile et les différents acteurs du secteur du commerce.La secrétaire exécutive de la lutte contre la cherté de la vie, Dr. Anick Bah Koné du Ministère du Commerce, a relevé à son niveau que la Côte d'Ivoire est sujet à la flambé des prix, à l'instar de tous les pays. "Le gouvernement est ouvert à toutes les propositions pouvant contribuer à endiguer la cherté de la vie. C'est d'ailleurs dans cet esprit que ce groupe de travail tripartite a été créé par le ministère du Commerce lui-même, pour réfléchir, recueillir les propositions, notamment de la société civile et ensemble les analyser pour trouver des solutions appropriées à apporter à la problématique de la cherté de la vie en Côte d'Ivoire. Le ministre attend que des propositions lui soient faites", a conclu Dr. Anick Bah Koné du Ministère du Commerce.
DJÈ ABEL
