«La tragédie de l’histoire» de l’Afrique a révélé de grands hommes (Nkruma, Sankara, Lumumba)... et Laurent Gbagbo, en ce qui concerne le cas de la Côte d’Ivoire.Dans les années 1980, il s’est battu dans la clandestinité contre le régime du parti unique. Le système soutenu par la France conférait un pouvoir absolu au Président Houphouët-Boigny qui avait confisqué l’essentiel des libertés.Le parti unique, imposé là où la Constitution prescrivait le multipartisme s’est nourri de complots ‘’imaginaires’’ (1963), d’emprisonnements d’opposants et d’étudiants dont Laurent Gbagbo, d’assassinats d’hommes politiques comme celui de Kragbé Gnagbé, en 1971. Voulant juste créer le Parti Nationaliste Africain (PANA), ce dernier a trouvé la mort, ainsi que plusieurs de ses parents. Jusqu’à ce jour, il n’a pas de sépulture.A la différence des patriotes que la tragédie de l’histoire révèle, mais qui trouvent la mort sur le chemin de la lutte, soit du fait de la France ou du fait du sous-préfet local, Laurent Gbagbo, lui, continue la marche et laisse des traces.De retour d’exil, en 1988, il crée le Front Populaire Ivoirien (FPI), son ex-parti, le 30 novembre 1990. Ce fait historique met fin au multipartisme. Et projette l’opposant à Houphouët-Boigny au grand jour de la lutte.Le multipartisme obtenu, Laurent Gbagbo sait qu’il reste le combat pour la démocratie. Peu importe ! LA SUITE POUR LES ABONNES !