En décidant de la création du Parti des Peuples Africains Côte d’Ivoire (PPA-CI), le Président Laurent Gbagbo s’est fixé un objectif clairement défini. Parvenir à travers ce parti à amener les peuples africains à comprendre la nécessité de s’unir s’ils veulent gagner le pari de la souveraineté de leurs Etats. C’est tout le sens du panafricanisme que prône ce nouveau parti. En attendant la réalisation de ce rêve, le Président Gbagbo a réussi le pari du rassemblement des acteurs politiques aussi bien en Côte d’Ivoire qu’en Afrique, malgré les circonstances douloureuses dans lesquelles l’ex-prisonnier de la CPI a lancé l’idée de la création du Parti des Peuples Africains Côte d’Ivoire (PPA-CI). Ceux qui pensent que la vision panafricaniste du Président Laurent Gbagbo, dans son combat politique, date de son idée de la création du PPA-CI se trompent. C’est depuis les débuts de son entrée en politique que celui qu’on appelle affectueusement «l’enfant du peuple» en Côte d’Ivoire a inscrit la souveraineté des Etats africains au centre de son combat. Ceci est inscrit dans le projet de société de son ex-parti le FPI. Le Budget sécurisé qu’il a réalisé quand il est parvenu au pouvoir en 2000 répondait justement à ce souci. En ce sens que le Budget sécurisé consistait pour la Côte d’Ivoire à vivre avec ses propres ressources sans se jeter dans le piège de la dette contractée auprès des organisations financières internationales, bras séculiers du néocolonialisme. Mais à peine arrivé au pouvoir qu’une rébellion voit le jour en 2002 suite à une tentative de coup d’Etat. Laquelle rébellion s’achève par la crise postélectorale de 2010-2011. Arrêté par l’armée Française, le Président Laurent Gbagbo, stoppé net dans son élan d’émancipation de la Côte d’Ivoire et de l’Afrique, est déporté à la prison de La Haye.