Souleymane Diarrassouba promet poursuivre la concertation avec les différents acteurs en vue du règlement diligent de la situation

Cherté de la vie / Souleymane Diarrassouba : “La hausse des prix annoncée sur les réseaux sociaux est fausse”

  • Petit Bayard
  • 19-07-2021 à 00:49
Souleymane Diarrassouba, ministre du Commerce et de l'Industrie, a animé une conférence de presse, ce dimanche 18 jullet 2021, à son cabinet de l'immeuble Postel d'Abidjan-Plateau. Objectif de cette conférence : réagir aux cris de coeurs des Ivoiriens con

Souleymane Diarrassouba, ministre du Commerce et de l'Industrie, a animé une conférence de presse, ce dimanche 18 juillet 2021, à son cabinet de l'immeuble Postel 2000 d'Abidjan-Plateau. Objectif de cette conférence : réagir aux cris de cœur des Ivoiriens concernant la vie chère et dont le gouvernement est sensible, a fait savoir d'entrée  Diarrassouba. Selon le ministre en charge du Commerce et de l’Industrie, cette hausse des prix annoncée sur les réseaux sociaux depuis maintenant quelques semaines est fausse et exagérée. Cependant, a fait remarquer Diarrassouba, ces prix ne sont pas spécifiques, ni particuliers à la Côte d'Ivoire. Reconnaissant que les prix internationaux de la plupart des produits ont augmenté à partir du deuxième semestre de l'année 2020, surtout à cause de la crise sanitaire et qui a enregistré un fort rebond au début du premier semestre de l'année 2021, le conférencier a expliqué que cette hausse généralisée des prix qui s'est répercutée sur ceux de l'Afrique subsaharienne n'a pas eu le même impact sur la Côte d'Ivoire grâce aux mesures prises par le gouvernement ivoirien. «Il convient de faire constater que les augmentations des prix annoncés sur les réseaux sociaux ne sont pas spécifiques, ni particulières à la Côte d'Ivoire. En effet, partout dans le monde, avec la reprise économique caractérisée par une demande beaucoup plus forte que prévue après une année 2020 marquée par la pandémie de la Covid-19 et les tensions sur les matières premières, l'inflation reprend de la vigueur. L'indice des prix alimentaires de la FAO a progressé pour le douzième mois consécutif qui s'établit à 127,1 points avec un bond de 5,8 points. La plus forte hausse mensuelle depuis 2010», a-t-il  expliqué. Et d'ajouter : «Les prix de ces produits affichés sur les réseaux sociaux semblent exagérés et ne cadrent pas avec la réalité. A titre d’illustration, le sac de riz de 22,5 kg rizière vendu à 12.900 FCFA en 2020 coûte aujourd’hui entre 12.425 FCFA et12.600 FCFA. Le bidon d’huile de 20 L qui coûtait 16.500 FCFA est vendu aujourd’hui (selon la marque) entre 17 975 et 18 000 FCFA pour Palme d’Or, entre 18 200 FCFA et 19 100 FCFA pour AYA et entre 20 200 FCFA et 20 400 FCFA pour Dinor. À Bouaké, le kilogramme de viande avec os est vendu au prix de référence de 2000 FCFA et la viande sans os à 2200 FCFA/kg; à Korhogo, le kilogramme de viande avec os est à 1700 FCFA et la viande sans os à 1800 FCFA/kg. Dans le District d’Abidjan, les prix maxima convenus avec les acteurs demeurent en vigueur, c’est-à-dire 2600 FCFA/kg pour la viande de bœuf avec os au détail et 2800 FCFA/kg pour la viande de bœuf sans os au détail » a précisé le ministre.Après avoir annoncé le renforcement de la surveillance du marché par des équipes sur toute l’étendue du territoire, le conférencier a dit poursuivre la concertation avec les différents acteurs car a-t-il dit les échanges avec les différents acteurs permettront de trouver des solutions durables qui n’obèrent pas le pouvoir d’achat des populations. Et promet qu'en cas de nécessité, le gouvernement prendrait des mesures d’encadrement des prix.« J’invite les populations au calme et à la sérénité, à ne pas céder à la panique et éviter de diffuser des informations qui sont de nature à perturber le marché » a-t-il conclu. Petit Bayard