C'est à travers une alerte diffusée dans une plateforme de journalistes que Diane Kablakan, journaliste à Ovajabmedia, donne l'information. La voix de la consœur est couverte de sanglots. Elle a également publié des photos d'elle avec des traces de bastonnades sur le corps. La femme de média explique qu'elle se trouve à Adjamé quand elle aperçoit une foule de gendarmes. Son instinct de journaliste l'amène à vouloir comprendre la présence d'un tel nombre des éléments du général Apalo Touré en ce lieu. "J'étais arrêtée tranquillement, je n'ai rien fait. Dès qu'il m'ont vue, ils m'ont tiré. Ils ont commencé à me chicoter", a témoigné la journaliste en pleurs. Diane Kablakan a aussi souligné que ces individus ont scandé : "Tu es trop jolie ! Viens ici !".
Selon Joël Nianzou, le président de la Plateforme numérique de Côte d'Ivoire (PNCI), il s'agirait de trois élèves gendarmes sortis après trois mois de formation. Précise-t-il également, leurs congés auraient été annulés par le général Alexandre Apalo, et demandé leur retour à l'Ecole de gendarmerie pour la suite des enquêtes. "Le Général Apalo nous a rejoints. Aux côtés de Diane, il a annoncé une enquête suivie de sanctions des coupables. Il s'agit des élèves gendarmes sortis ce jour après trois mois de formation. Le Gl a annulé leurs congés et a demandé leur retour à l'Ecole de gendarmerie pour la suite des enquêtes", a-t-il annoncé.
Petit Bayard