Une bande de malfaiteurs sévissant à moto ont encore fait une victime. Celle-là, en la personne de celui qui répond aux initiales de T.O, convoyeur de fonds. Ces faits criminels se déroulent à Vridi, dans la commune de Port-Bouët et sont relayés par le confrère Soir Info dans son édition de ce jeudi 6 mai 2021.
T.O, travaillant pour le compte d'un opérateur économique, propriétaire de machines Loto de la Lonaci, le dépositoire étatique des jeux à gains de loterie est chargé de procéder à la collecte des fonds générés par les différents points de machines Loto de son patron. Ainsi, le samedi 24 avril 2021, enfourchant sa moto qui lui est affrétée pour son job, l'homme s'emploie à faire le tour des différents points des machines. Sa randonnée le conduit tour à tour à Marcory, Koumassi où il procède à des encaissements de fonds auprès des relais.
"Aux alentours de 14h, T.O met le cap sur Port-Bouët. Précisément au sous-quartier "Zimbabwé", à Vridi. Après avoir collecté les recettes ici, il remonte sur sa moto dans le but de rejoindre son boss et faire, avec lui, le point de sa tournée. Dans son sac en bandoulière, il a donc de l'argent, beaucoup d'argent. Quittant donc la zone, il emprunte le boulevard du Port autonome. Mais, ce qu'il est bien loin d'imaginer, c'est qu'il est depuis lors pris en filature par deux gangsters circulant également à moto. Ces derniers n'attendent, donc, plus que le meilleur moment et le meilleur endroit pour entrer
en action" relate le confrère. Puis poursuit-il, "et celui-ci arrive, lorsque le convoyeur de fonds parvient à l'intersection de l'entreprise "Sania", à hauteur de la société "Unicao". À ce niveau, exactement, les bandits qui lancent soudainement leur moto à vive allure, viennent volontairement et violemment percuter celle de T.O. Le malheureux, déséquilibré, est projeté au sol. Et, alors même qu'il est encore groggy, l'un des quidams, armé d'une kalachnikov, tire à bout portant sur l'infortuné. Grièvement atteint au mollet droit, le pauvre se fait alors arracher son sac d'argent. Avec leur butin, les gangsters prennent rapidement le large en se faufilant parmi les autres voitures, sous le regard impuissant des témoins de la scène d'attaque". Soir Info explique également que son employeur, informé peu de temps après de ce qui vient de lui arriver, a fait évacuer T.O dans une clinique médicale à Marcory. La police saisie du braquage sanglant, ouvre une enquête à l'effet de retrouver et de choper ses auteurs.
Petit Bayard